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ENQUETE GENEALOGIQUE.over-blog.com

Recherche des origines d'un ancêtre venu s'établir en Nouvelle-France, mais dont les origines sont inconnues. Il s'agit de Jean Pérusse dit Toulouse. Une invitation aux mordus de recherche et de généalogie.

La recherche d'un ancêtre né sous X - Partie 2

RETROUVER UN ANCÊTRE ABANDONNÉ

Toute recherche concernant un enfant abandonné sous l'Ancien Régime devient une véritable enquête et elle implique des investigations poussées dans les registres dont, malheureusement, plusieurs ont disparus lors de la Révolution française.  Tout d'abord, il faut chercher tous les indices connus relatifs à la provenance de l'ancêtre recherché – sa provenance, le nom-dit, une année approximative de naissance, son métier, bref, tout ce qui est  susceptible de pister la recherche. 

Au XVII-XVIIIe siècles, les dossiers des enfants abandonnés comprennent un procès-verbal de réception, relatant les circonstances de la découverte et les premières informations obtenues sur l'enfant :  son sexe et son âge présumé, le lieu éventuel de sa naissance, ses signes distinctifs et toute information accompagnant l'enfant. S'il s'agit d'un nouveau-né il sera baptisé à la chapelle de l'institution d'accueil.  Le baptême sera inscrit au registre avec le prénom attribué ainsi que les noms des parrain-marraine.

Par la suite, si l'enfant est d'âge à être mis en nourrice, un acte officiel, notarié et consigné dans les registres de l'institution d'accueil sera établi, précisant le nom de la nourrice ou de la famille nourricière. S'il y a adoption, la même procédure sera suivi.  Cependant, l'attribution du nom de famille est relatif et aucune règle n'est observée.

Pour l'Ancien Régime, il faut consulter les archives départementales. Les registres des notaires sont aussi à consulter, de même que les registres religieux relatifs aux baptêmes de ces enfants. Peu de sources sont en ligne concernant les enfants abandonnés et il faut donc faire une demande précise par écrit. Ne pas oublier que Paris est aussi un département et que les Archives de Paris conservent parfois des archives d'institution d'accueil relevant d'autres départements, tel l'Hospice St-Joseph de la Grave de Toulouse.

 Il faut remonter la piste à la loupe, avec beaucoup de patience, ne rien laisser au hasard, soulever toutes les pierres et les retourner encore et encore.  Les archives sont parfois lentes à répondre à nos demandes, il faut faire preuve d'indulgence et poliment refaire une demande !  C'est une aventure qui en vaut la peine.

À suivre...

 

 
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